P.T.S.D., Guillaume Singelin

Bonjour à tous ! Cette semaine j’ai lu P.T.S.D. de Guillaume Singelin publié chez les éditions Ankama et le label 619 et j’ai adoré. Après deux mois d’attente dans la bibliothèque, je l’ai enfin lu !

Résumé :
Tireuse d’élite exemplaire sur le front, le retour à la vie civile est brutal pour Jun qui se retrouve sans-abri, désespérée et souffrant du trouble de stress post-traumatique. Elle essaie de survivre au jour le jour malgré ses rixes violentes contre les dealers pour se procurer des calmants. Jun réussira-t-elle à surmonter son traumatisme et retrouver sa paix intérieure ?

Les premières cases ont suffit à m’absorber dans l’ambiance du livre. Je me voyais déjà au côté de Jun, cette femme forte et solitaire, qui survit comme elle peut dans une immense ville où les vétérans sont abandonnés. J’ai eu envie de me battre avec elle, de l’aider (même si elle n’aime pas ça).

L’histoire est assez banale mais très prenante et touchante. On y découvre la vie des vétérans d’une guerre fictive qui essaient de survivre. Comme vous le savez, le sujet de la guerre est un sujet qui me touche particulièrement. Cette bande dessinée dénonce un problème de société à travers une histoire fictive : les soldats oubliés après la guerre, laissés sans une aide. L’histoire montre aussi l’importance de l’ESPT dans la vie de quelqu’un qui en souffre et aide à les comprendre. J’ai trouvé les flashbacks de Jun très importants dans la compréhension de l’histoire mais aussi pour se plonger avec elle dans ses souvenirs. On a réellement l’impression de l’accompagner tout le long du livre.

Pour moi, ce livre est aussi une ode à l’entraide. Les personnages de Léona et Bao qu’on découvre au début représentent un moyen de s’en sortir car ils veulent aider les vétérans et ceux-ci leur en sont très reconnaissants. Ce sont mes personnages préférés :). Nous avons aussi Red, le chien sur la couverture, qui joue un grand rôle auprès de Jun et montre l’importance des animaux pour les gens qui souffrent d’ESPT. Jun, pour finir, est un personnage que j’ai particulièrement apprécié car je me retrouve dans son côté solitaire, ce qui aide à s’identifier. Je me suis sentie tellement impliquée dans l’histoire à ses côté que je n’avais pas envie de lire la dernière planche.

Ce n’est pas la seule raison qui m’empêchait de fermer le livre. Les dessins sont sublimes. J’ai adoré tous les détails de la ville, le style des personnages, leurs vêtements, tout. Les couleurs chaudes utilisées contrastent avec la douloureuse histoire racontée. J’ai eu l’impression que la fin était plus illuminée que les autres planches (mais c’est peut-être l’émotion 🙂 ). J’aurais pu regarder les dessins pendant des heures. Ils sont réellement magnifiques, je n’ai pas d’autres mots. J’ai été subjuguée à chaque case.

A la fin de l’édition 15 ans (je ne sais pas pour l’édition de base), nous avons un dossier qui regroupe des croquis et un mot de l’auteur. J’ai beaucoup aimé voir ces croquis sans couleur, avec juste les traits de crayon. C’est une partie de la création, c’est intéressant de voir l’avant et l’après.

J’aurais voulu vous en dire plus mais après je vais tout vous spoiler donc je ne vais rien dire, mais on peut en parler en commentaire (attention à bien indiquer si vos commentaires contiennent du spoil). En tout cas, j’ai adoré cette BD, c’est une excellente lecture. Je vous la recommande beaucoup, autant pour la beauté des dessins que pour l’histoire touchante qui y est contée !

Publié par Takou

Jeune chroniqueuse littéraire, je dévore les livres comme des petits pains chauds.

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